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TONY HAGE
Tony Hage est né au Liban et a déménagé à Paris à l'âge de 17 ans. Il a commencé ses études en réalisation cinématographique et a suivi des cours de photographie. Au début de sa carrière, il a commencé à publier ses photos de manière indépendante dans la presse du Moyen-Orient, puis à travers des agences françaises pour les médias internationaux. Son travail diversifié, pleinement intégré, a inclus des reportages et des images couvrant presque tous les aspects de la société auxquels il avait accès, allant de la politique et de la culture à la mode et à la vie sociale des communautés libanaise et arabe en France. Pour Tony, la photographie documentaire représente l'essence du médium, satisfaisant sa passion pour la documentation de son époque : montrer, enregistrer et satisfaire continuellement sa curiosité pour la découverte et la croissance personnelle. Aujourd'hui, avec près de 45 ans dans le domaine, sa photographie raconte simplement sa vie.
Après avoir terminé ses études de cinéma, Tony a choisi un projet documentaire pour son mémoire final : « À Man Ray », comprenant une interview avec la veuve de Man Ray, Juliet, dans leur appartement près des Jardins du Luxembourg. En 2017, La Maison de la Photographie, sous la direction de Jean-Luc Monterosso, a présenté sa première exposition publique, « Pris sur le Vif », mettant en avant 25 tirages en noir et blanc de diverses personnalités rencontrées dans les années 1980, sélectionnés par la curatrice de l'exposition Cristianne Rodrigues.
Soumettre ses photographies plus tard aux yeux d'experts — artistes, historiens et curateurs — a permis à Tony d'approfondir sa compréhension de son propre travail. Sa photographie, basée sur la vitesse et l'anticipation sans complicité avec le sujet, l'a conduit à décider de révéler une grande partie de ses archives jusque-là inconnues.
Pour Tony Hage, la photographie est un échange entre l'objectif du photographe et le moment capturé, devenant un document vivant projeté au regard du public. L'image est une forme essentielle de nos vies, des notes imprimées de nos histoires personnelles.
En 2013, Tony a eu l'opportunité de collaborer à la création du festival de photographie Photomed-Liban (2014-2017). Parallèlement, il a travaillé intensivement sur le renouvellement de la photothèque du Ministère du Tourisme libanais (2003-2017), consultant les archives d'images locales datant du début du XXe siècle, étudiant le travail de photographes libanais, égyptiens et syriens du siècle dernier, et rencontrant une nouvelle génération de photographes provenant de divers pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Cette riche culture photographique, jusqu'à présent relativement inconnue du public, souffre de défis financiers et structurels qui entravent son soutien et sa visibilité.
Aujourd'hui, Tony continue d'étudier et d'organiser ses archives, des projets de publication de livres sont en cours, et il prépare une nouvelle exposition photographique tout en continuant à réaliser des missions de reportage.
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@tony_hage_